[RP] Une menace bien connue...

Depuis plusieurs semaines la vie avait repris son cours normal dans la sereine citadelle de l'Ost. J'avais noté avec un sourire l'engagement de trois nouvelles recrues pleines de fougue, et le retour d'un illustre vétéran parmi nous.
Aujourd'hui, la duchesse de Lorraine était connue après deux nuits de vote : Jade de Sparte, la flamboyante, qui avait déjà maintes fois foulé le sol de cette citadelle et avec qui j'avais plaisir à oeuvrer, vu son caractère franc et son âme laborieuse.

Cependant, son nouveau règne de duchesse voyait déjà des nuages poindre à l'horizon, passées les premières heures d'allégresse joyeuses et pleines de promesses. On disait la Camorra, redoutable horde, au bord de la rupture. Comme le ventre d'un cadavre se fend pour laisser se disperser son flot de vers grouillants, la horde s'était scindée pour laisser filer ses membres dans deux directions diamétralement opposées: Le sud, la Franche Comté, et le nord, avec Epinal, leur ancienne proie.

Le cor avait de nouveau retenti sur la citadelle, les soldats allaient s'apprêter dans un tonnerre d'armes et de bottes claquant le pavé.
Tous sur le qui-vive, sans savoir la tournure que prendraient les évènements des prochains jours...

[Première tentative de rp commun à tous. L'attente va peut-être longue, ou l'action va commencer de suite, l'IG nous le dira. Bon jeu !]

Le son du cor retentissait dans l'enceinte de l'armée, une nouvelle alerte venait d'être donnée. Amélliane qui était en train de ... ben en train de vaqué à quelques occupations, petits entraînements et etc ...

Vêtu de sa tenue de soldat, oui parce que la brunette était passé de recrue à soldat depuis peu, Amélliane arrivait à la Cour d'Honneur ou se tenait le Sénéchal :

- Sénéchal dit-elle en le saluant

Un petit coup d'oeil à droite et à gauche pour voir si les autres arrivaient, ils n'allaient plus tarder à présent. Elle qui trouvait l'autre jour que s'était un peu calme il semblerait que les prochains jours allaient être rythmer et que cela allait être un peu plus animé.

Je portai la main à ma tempe, dans un geste prompt et un peu lâche. Il fallait se faire au fait d'être le militaire le plus gradé de cette citadelle, aussi avais-je amplement le droit de me contenter d'un bref salut martial quand mes subordonnés me devaient encore le claquement sec des bottes sur le sol et la colonne vertébrale droite comme un "i". Seule la duchesse pouvait jouir d'un tel honneur de ma part...

Pour le moment, l'heure était aux préparatifs, déjà, sitôt mon appel relayé par les quatre bastions qui cernaient la Grand' Cour.
Devant moi, toujours en attente, la soldate Amelliane. Jeunette de Vaudémont, la Garnison creuse, elle semblait emplie d'une volonté de bien faire et d'une persévérance que je serais bien idiot de ne point exploiter à l'avenir...

- Alors, soldate... Vous qui avez déjà tâté le terrain durant votre formation, comment envisagez-vous la situation présente? Anxieuse? Prête au combat éventuel? Vous savez que les Camorra ne sont pas des gens tendres...

Fière Amélliane avait une allure fière, fière de défendre la Lorraine, fière de se porter présente à chaque fois qu'elle le pouvait et fière de suivre la voix que son défunt père avait emprunter même si elle ne se souvenait pas beaucoup de lui dû à ses longues absences à cause de cette occupation.

Bon certaines personnes pouvaient penser qu'elle était jeune pour entrer dans l'armée, la brunette ne se considérait pas ainsi car pour elle être agée d'un peu plus de vingt ans ,combien exactement aucune idée, ce n'était plus le moment ou on faisait des gamineries ... bref, revenons à nos moutons.

Amélliane se tenait là raide comme un piquet, une allure digne d'un soldat en somme, sa longue natte virevoltait dans le vent froid qui commençait à se lever doucement, elle répondit avec toute sincérité à son supérieur.

- Je suis curieuse de savoir si la Camorra vont traîner à la frontière avant de venir jusqu'en Lorraine, histoire de nous faire mariner un peu ou d’espérer nous faire baisser la garder en nous lassant de l'attente. Elle marqua une petite pause puis reprit : Vous savez je ne suis pas anxieuse et ceci malgré leur réputation si quelque chose devait arrivé cela arrivera.

J'esquissai alors mon fin sourire que bon nombre me connaissaient. La soldate ne semblait pas manquer de cran, et semblait déjà investie de cette petite dose de mépris que tout bon soldat doit avoir pour vaincre son adversaire. Je la promettais à une belle carrière parmi nous, du moins je l'espérais.

- Apprenez à ne jamais montrer votre peur, soldate. Pas même dans le repli le plus profond de vos pupilles. Car c'est alors que vous serez la plus vulnérable. Pour l'heure, la Camorra se masse à Luxeuil, et joue avec les nerfs de nos douaniers, mais nous attendons toujours...

Sur ces entrefaites, j'étais brièvement remonté dans mes quartiers, enfiler mon uniforme de circonstance et mes bottes impeccablement cirées.
Car la neige avait commencé à tomber sur la Lorraine, nous assurant de belles réjouissances blanches pour les combats...
Un garde vint me quérir, visiblement essoufflé, avec aux lèvres l'arrivée de Jade, duchesse de Lorraine.

Le cor sonna pour la deuxième fois sur la citadelle, grave et clair, intimant au rassemblement en l'état de tout mes hommes qui s'apprêtaient, organisant notre colonne de déplacement vers les différentes cités, chargeant les chevaux, préparant un bagage minimum, et rajoutant une lourde cape à leur équipement pour affronter le froid qui s'abattait sur nous.

Descendu par les petits couloirs de l'aile nord, j'étais allé accueillir la duchesse, le capitaine sur mes talons.
Ensemble, nous remontâmes vers la cour centrale...

Invité

La Duchesse arriva dans la cour d'honneur en compagnie du Sénéchal et du Capitaine, ne pouvant souhaiter meilleure escorte à ses côtés. En ce jour, elle rencontrerait les soldats, tout comme elle l'avait fait il y avait quelques mois de cela. Mais tant de choses s'étaient passé depuis ! Oh oui ! Jade avait connu les jours sombres, perdu son époux assasiné par un vil maraud, supporté une grossesse et donné naissance alors qu'elle était en deuil et sur le trône, enterré son époux et son beau-père et puis, le summum, combattre à peine relevée des couches. Elle s'était retrouvé à l'hospice de l'Ost comme les soldats, tombée au combat, comme eux. La Sparte avait toujours eu beaucoup de respect pour l'Ost, une de ses cousines de même qu'un ami étaient tombés à Annecy lors de la campagne de Savoie, elle avait toujours défendu, mettant Flavien au désespoir pendant le siège de Pontarlier, mais aujourd'hui c'était différent... oui tout était différent. Quand on avait dans sa chair les marques du combat...

La jeune femme se tourna vers les deux hommes, attendant leur signal pour débuter le discours de ce début de mandat.

Colonel Messages : 2001 Date d'inscription : 03/12/2008 Localisation : Toul

La présence de la duchesse dans l'enceinte de l'OST était toujours un événement particulier.
D'autant plus quand elle venait pour s'entretenir aux soldats.

Arrivé dans la cour d'honneur avec le sénéchal et la duchesse, Palogar porta son regard sur les quelques soldats présents.
Bien peu, bien trop peu... En tout cas beaucoup moins qu'il l'aurait souhaité.

Il fit cependant signe à la duchesse qu'elle pouvait commencer son discours quand elle le souhaiterait.

Invité

La Duchesse regarda en alternance le Capitaine et le Sénéchal, il y avait si peu de monde ! Elle ne montra pas sa déception mais sûrement qu'un des deux ou les deux avaient remarqué son air. Elle qui était venue pour rencontrer les soldats...

Jade s'apprêtait à parler à tous mais, toujours aussi impulsive, se dirigea plutôt vers les quelques soldats présents pour les passer en revue avant son discours. Et puis, comme elle était peu conventionnelle parfois, une autre idée lui vint en tête alors qu'elle se trouvait devant eux. Elle s'arrêta devant une jeune femme, une brunette avec une natte qui avait l'air d'une recrue. La Duchesse la regarda un instant puis décida que ce serait elle...

Veuillez vous identifier, nom et grade je vous prie

Le visage de la Duchesse était impassible mais nullement sévère, sa voix était claire et ferme sans être dure. Si les soldats étaient là pour donner leur vie pour le Duché, Jade voulait à tout le moins les connaître...

Capitaine Messages : 58 Date d'inscription : 29/12/2011

J'avais appris la venue de la Duchesse à L'Ost, je me rendais donc dans la cour d'honneur, après avoir pris mes derniers ordres et mis les dispositions de concentration à Epinal.

Mes hommages Duchesse, je suis Huther de Beauregard, nouveau venus à l'Ost et commandant de l'armée de "la Loyale " près à vous servir et à défendre la Lorraine.

Amélliane était sur le point de se présenter à la demande de la duchesse mais elle a été prise de court par un homme qu'elle ne connaissait pas le commandant de l'armée de " La Loyale". Par politesse, la brunette le laissa terminer puis s'identifia à son tour.

C'était la première fois qu'elle voyait de ses propres yeux la duchesse, la demoiselle avait déjà entendu des personnes dire du bien de cette respectueuse personne mais l'occasion ne s'était jamais présenter de la voir. D'une voix claire elle répondit :

- Mes salutations Duchesse, je suis Amélliane, soldat de l'armée de la garnison de Vaudemont.

Invité

De toute évidence, venir parler individuellement aux membre de l'Ost était une bien meilleure idée !

Commandant de Beauregard, ravie de faire votre connaissance. Nous nous sommes parfois croisés au Castel sans vraiment se parler. Continuez à travailler de façon diligente avec le Capitaine, nos armées sont précieusees.

Oh oui ! C'était important et la Duchesse le savait fort bien. Puis, la jeune femme à qui elle s'était adressée répondit.

Soldat Amélliane, vous avez choisi une noble profession que celle-ci. Vous avez ici en cet Ost, des personnes de valeur sur qui vous pourrez toujours compter, tout comme le Duché compte sur vous le moment venu pour protéger la vie des Lorrains.

Elle adressa un sourire à la jeune femme puis retourna en compagnie du Sénéchal et du Capitaine pour poursuivre de manière générale

Aujourd'hui, plus que jamais, le peuple est conscient de ce qu'est repoussé des ennemis, de le défendre et de verser son sang pour lui. Non seulement le peuple mais moi aussi à titre personnel...

Elle s'arrêta à ce moment, la gorge nouée, prenant une pause avant de continuer

Colonel Messages : 2001 Date d'inscription : 03/12/2008 Localisation : Toul

Toujours derrière la duchesse, Palogar avait suivi avec attention les brefs échanges qu'elle avait eu avec les soldats présents.

Bien peu de soldats d'ailleurs...
Essayant de ne pas se faire remarquer par la duchesse, il fit un signe à un page pour battre le rappel.

Amélliane était toujours là, elle n'avait pas bouger d'un cil depuis qu'elle s'était présenter à la duchesse. Cette dernière semblait même chercher ses mots, ce ne devait pas être bien facile de faire un discourt devant du monde, la brunette se demandait si elle y arriverait si elle était à sa place c'est sur que non.

Hospitalier Messages : 875 Date d'inscription : 03/12/2008

En retard et bien peu en forme, Floche répond à l'appel du Capitaine pour se présenter devant la duchesse.
Elle salue le Sénéchal et le Capitaine et ensuite va se présenter à la duchesse.

Votre Grasce. Hospitalière Floche !

Présent depuis le début, dans cette atmosphère particulière durant laquelle nous n'avions encore eu aucune information sur la localisation des Camorra, je me tenais, droit comme un "i", comme une éminence grise derrière la duchesse, qui passait de façon informelle les soldats en revue.
Le vent soufflait par bourrasques sur la citadelle, faisant gémir les hautes tours de pierre, s'engouffrant dans les portiques, s'insinuant par les portes ouvertes jusqu'au coeur de nos murs. L'Hiver était bien là...

Et avec lui, les premiers flocons de neige, qui peu à peu couvrait la lourde cape de la duchesse, sur le point de discourir, sans doute.

Invité

Elle frisonna légèrement sous ce jour d'hiver, sa cape était chaude heureusement mais elle était demeurée un peu fragile des suites de ses blessures. Son apothicaire lui avait assuré qu'elle recouvrerait entièrement la santé, d'être patiente et utiliser les potions qu'elle lui avait concoctées. Floche arriva et Jade lui adressa un sourire se souvenant de la voir aller et venir au sein de ses murs avec Ellebasi en ce froid matin du 30 novembre... Mais sa voix s'éleva, forte et claire

À vous, membres de cet Ost, je m'incline devant le courage qui est vôtre !

Joignant le geste à la parole, la Duchesse mit sa main droite sur son coeur et s'inclina pendant de longues secondes.

À vous, qui par votre loyauté, votre honneur et votre bravoure, défendez le peuple !
À vous, qui par rigueur, vous entraînez pour être au sommet de votre forme
À vous, qui veillez sur la santé de nos valoreux et soignez lorsqu'ils tombent
À vous, qui priez en silence pour leur guérison, pour leur repos, pour leur victoire
À vous, qui versez votre sang pour combattre le mal qui atteint nos terres
À vous, qui par camaraderie vous soutenez les uns les autres
À vous tous, je vous salue et vous rend hommage !
Soyez bénis ! Que le Très-Haut vous garde dans sa bienveillance !

Le discours avait été un peu court, Jade ne tenait pas à garder les soldats sous le froid que pour elle. Néanmoins, chaque mot prononcé, la Duchesse les croyait aussi dur que le fer extrait des mines lorraines. Oh oui ! Elle y croyait !

Colonel Messages : 2001 Date d'inscription : 03/12/2008 Localisation : Toul

Un discours bref et direct, à l'image de celle qui l'avait prononcé.

Palogar prit la parole à la suite de la duchesse.

Votre Grâce, nous sommes peu nombreux comme vous pouvez le constater, mais tous ici auront à cœur de respecter le serment prononcé et de défendre la Lorraine, fut-ce au péril de leur vie.

Pour la Lorraine !
Longue vie à la duchesse !

Marritiniza se présenta un peu en retard à l'appel. Elle avait été prise de court par une énorme maladresse qui allait encore lui coûter quelques écus. Les écus si difficilement acquis.
En soldat modèle, Marritiniza se joignit aux rangs sans trop attiré l'attention, même s'il était pratiquement impossible d'échapper à la vue d'un officier expérimenter.

Marritiniza aperçue la duchesse. "Je ne l'ai jamais vue... Enfin, il me semble..." En fait, elle avait une très mauvaise mémoire et surtout en ce qui attrait aux visages.

Marritiniza écouta le discourt de la duchesse et ne put s'empêcher de sentir de la fierté. La Caporale en fut surprise. Elle croyait profondément que le peu de fierté qui lui restait s'en était aller avec Saint-Dié, toutefois... "La Loraine... C'est ce pour quoi j'ai donné mon âme..."

Ce fut court... Mais tellement condensé et bien construit. Le pur fruit d'une rhétorique savamment étudiée, et je reconnaissais bien là une noble aussi raffinée que la duchesse Jade, qui maniait les mots mieux qu'une épée pour mordre et se défendre.
D'ordinaire, les ducs de Lorrains passent à la citadelle pour se pavaner, montrer l'étendue de leurs pouvoirs sur nous, simples hommes du rang, troupe muette devant son maître, et pour lancer en l'air quelques promesses de jours meilleurs pour les soldats.

C'était ainsi, il n'y a pas encore si longtemps que cela... et depuis longtemps avant mon arrivée dans cette armée où j'avais patiemment gravi les échelons, jusqu'au sommet, sous la duchesse elle-même.
Mais elle, Jade, avait à la bouche des mots autrement plus savoureux pour nous, un discours de reconnaissance, et non d'appel, un discours qui ralluma, j'en étais sûr, la flamme de la fierté d'être un ost qui combattait avec une femme si vaillante à sa tête.
Avec Jade, le contact passait si bien, en raison justement du fait que, tombés tous ensemble avec elle dans la forêt de Vaudémont, notre sang avait comme celui d'un seul homme abreuvé la terre de notre courage vermillon, et de notre fureur guerrière rompue.

Elle s'inclina même, et, malgré mon statut si particulier de petit seigneur, le soldat en moi eu la gorge nouée devant pareil spectacle. La duchesse qui ploie devant ses serviteurs. Quel présent plus sublime attendre?
Bien vite les réactions ne tardèrent pas, les cris de liesse fusèrent ça et là, et mu par ce formidable élan, mon cri couvrit partiellement le tumulte joyeux né de la bouche même de la duchesse :

- Longue vie à la duchesse ! Vive la Lorraine ! PRENY !

Invité

Les réactions n'avaient pas tardé à fuser et la Duchesse en entendant le cri de ralliement de l'Ost, se tourna vers le Capitaine et lui demanda

Puis-je vous emprunter votre épée ?

Et lorsqu'il lui tendit, elle mit ses deux mains sur la garde, pour pouvoir la lever, lame plus lourde que la sienne et la brandissant haut et fier, elle se joint au cri du Sénéchal

PRENY !

Ella etant en déplacement se dirigea vivement vers la cours d'honneur et se dépêcha emmitouflé dans sa laine, perdu dans ses pensées ..
Mais que va pensées tout les freres et soeurs d'armes si elle ne fesait pas son devoir de venir assisté au discours de sa grâces .
Discrètement pour pas déranger le déroulement déjà bien avancer se fit discrète en mettant sa main au son coeur en guise de respect et écouta la duchesse demander une épée..

Et cria silencieusement vive la duchesse et la lorraine qu'Aristode veille sur nous avec honneur et courage

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