[Juillet 1460] Accueil du Duc de Lorraine Sepa

Dans l'ambiance déjà moite de fin juillet, l'atmosphère de la citadelle sembla se crisper un peu d'avantage quant on annonça la venue prochaine du duc fraîchement élu, et de son conseil militaire.
Tradition ancestrale, presque, l'accueil du duc au sein de la citadelle durant les premiers jours de son règne demeurait un moment fort dans la vie de la citadelle, qui voyait ainsi défiler duchesses et ducs depuis des années.

Les soldats, l'air méfiant, ou joyeux, face au nouvel arrivant, déterminait parfois la nature de la relation qui s'installerait entre le duc et son armée.
Si moi, comme sénéchal, j'incarnais une tête fixe de l'armée, je me devais d'assurer le plus sereinement possible la transition entre ducs, capitaines, et connétables.

Il y avait des ducs militaires eux-mêmes, et Sepa serait de ceux-là. Un point rassurant pour mes hommes, qui voyaient dans ce genre d'homme la possibilité d'échapper au marasme dans lequel certains ducs de peu d'envergure laissaient baigner l'ost. Malgré toute la bonne volonté de ses soldats et de ses officiers, celui-ci parfois demeurait stagnant comme un marais en été, faute d'un duc suffisamment attentif pour ouvrir les canaux d'eau fraîche.

Songeant avec amusement, si pas nostalgie, à tout ces visages ducaux qui avaient défilé dans la cour, je donnais les dernières consignes pour que la Cour Centrale soit aménagée comme de coutume, que les uniformes soient impeccables et parés de leur décorations, que les bottes soient brillantes de cire et que les porte-étendards des trois garnisons vivantes s'apprêtent également.

Le temps de battre le rappel et de tout apprêter, et d'ici quelques jours la citadelle comme une jeune mariée serait parée pour accueillir son nouveau maître.

La médecin-major se dépêcha d'arriver au lieu du rassemblement pour sa grâce élue récemment ..Ça lui est tout bonnement sorti de la tête avec tout se que j'avais en tête en soupirant
Mais qu'elle bécasse moi alors ..
Arrivant et fut tout d'abord stupéfaite aucun soldats juste le Sénéchal ..
Sa commence bien beaucoup son chez les nonnes..

Bonjour mon Sénéchal en saluant son supérieur avec avec respect et comme il se doit
Pardonner moi du retard sourit un peu gêné ..
J'allai pas lui débiter des ânerie que j'ai tout bonnement oublié en rougissant

Les jours avaient passés, dans une atmosphère pesante de chaleurs estivales, proches des orages qui s'abattaient parfois avec violence sur la région.
La cour centrale peu à peu avait pris ses couleurs de début de mandat, un de plus, avec malheureusement un nombre de permissions accordées plus élevées qu'à l'ordinaire. Moi, me tenant au centre de la cour, l'air songeur au pied du donjon qui s'élevait, orgueilleux du haut de ses trois étages colossaux, la bannière aux alérions flottant paresseusement dans le vent d'été. Le cor avait sonné ce matin, pour le rappel que j'espèrais final, mais les gars avaient décidément bien du mal à quitter la fraîcheur des couvents.

- Repos, colonel. Ne vous excusez point, la saison est tout à fait mauvaise pour ce genre d'évènement. Pauvre duc, il aura vraiment débuté son mandat de curieuse façon. Attendons de voir lesquels de nos gens seront présents, sinon je crains qu'il ne faille différer encore.
Par chance le duc à d'autres chats à fouetter en d'autres lieux, peut-être notre rassemblement coïncidera-t-il avec une faille dans ses horaires si chargés.

Recrue Messages : 82 Date d'inscription : 18/03/2012 Localisation : Nancy

Clotillde était toujours une recrue pour l'armée, mettant tout son talent et sa motivation dans les entraînements quotidiens, surtout à l'épée, mais les élections l'avaient nommée au conseil. Elle apprenait beaucoup de choses, et travaillait beaucoup à son bureau pour connaître tous les méandres de son travail. Que de travail ! Elle se disait que son père avait voulu qu'elle reste dans son domaine, l'armée, mais si elle avait su, elle aurait plutôt demandé à rester dans son bureau, à l'assister, et lui commander des tisanes auprès des domestiques. Elle ne savait que faire pour se présenter, puisqu'elle était recrue, mais elle était aussi connétable, pour deux mois, et donc, responsable en quelque sorte, de l'armée, même s'il y avait le sénéchal au-dessus d'elle. Mais il savait qu'elle faisait du bon travail, surtout quand elle le donnait aux palefreniers qui se battaient pour la servir.

Elle avait revêtu une tenue avec un foulard rouge, qui s'accordait avec cet uniforme dont elle aurait bien changé beaucoup de choses. Elle avait donc retroussé ses manches, veillé à ce que ses braies soient bien nouées sur ses mollets, et avait fait un peu bouffer la chemise. Elle en jetterait un mot au sénéchal après la cérémonie d'accueil de son papa le duc. Il serait bien temps de parler à son papa de duc les raisons profondes de ce changement. On était à l'armée, certes, mais rien ne nous empêchait d'être élégants, tout de même. La classe avec cet uniforme, s'il avaient été défilé... Elle arrivait vers le lieu, fièrement dressée, la main sur l'épée quand elle vit la médicastre. Elle était à côté du sénéchal. Respirons... Elle n'allait pas non plus lui appliquer des sangsues en pleine présentation, tout de même. Elle s'avança à pas un peu moins longs et moins cadencés, redoutant la rencontre avec la médicastre. La dernière fois qu'elle en avait fréquenté un de trop près, elle en gardait de grandes cicatrices sur les bras.

Elle se rangea auprès du sénéchal, un peu cachée pour accueillir le duc. Elle regarda alentours les autres personnes présentes.

Je suis à l'heure ? Il est arrivé ?

Colonel Messages : 2001 Date d'inscription : 03/12/2008 Localisation : Toul

Sortant du monastère dans lequel il s'était réfugié pendant quelques semaines, Palogar avait remis de l'ordre dans ses affaires avant de rejoindre la cour d'honneur.

Un petit tour à l'atelier de confection où il avait rendu l'uniforme de capitaine qu'il avait porté pendant plusieurs mois pour en prendre un nouveau : celui de sergent de la garnison de Toul puisqu'il avait été promu à ce grade pendant son mandat de capitaine.

Seul problème : l'uniforme n'était pas portable !
Dilemme : il se savait attendu en cour d'honneur (le rassemblement avait sonné depuis longtemps déjà), mais impossible de se présenter avec un uniforme bouffé par les mites.
En civil ?
Non il préféra reprendre son ancien uniforme de caporal : il verrait bien s'il avait une remarque...

Ce fâcheux contre-temps l'avait mis relativement en retard, du moins le pensait-il.
Il arriva donc au pas de course en cour d'honneur pour se mettre au garde à vous avec ses compagnons de la garnison de Toul.
Heureusement, ni le Duc, ni le nouveau capitaine n'étaient encore arrivés. Il y avait d'ailleurs bien peu d'hommes...

Un signe de tête discret au Sénéchal. Puis il attendit la suite.

Capitaine Messages : 58 Date d'inscription : 29/12/2011

Sortant également du monastère depuis peux. Je me devais d’être présent sur cette cour d'honneur pour l'arrivé du Duc.
Et avec une nouvelle fonction depuis les dernières élections Ducal, celle de Capitaine du Conseil.
Je saluais tous ici présent, et me plaçais un peux en dehors des rangs de l'ost, car je n'étais pas militaire.
Bien sur après cette cérémonie, je m’adresserais au dernier et brillant Capitaine Palogar pour lui demander tous les conseils possible pour ne rien oublier dans ma nouvelle mission.
Le Connétable Clotilde était présente, et là aussi je dois me présenter à elle pour nos futurs travaux.
Sans oublier le Sénéchal Einskaldir et le Médecin-major Ellbasi, qui représente à eux tous (avec le Sergent palogar) la fierté de l'armée lorraine.

[Afin de permettre à un maximum de participer et dans un souci de cohérence rp, je suggère que l'arrivée du duc Sepa à l'ost se déroule après le couronnement rp qui a lieu en ce moment au castel de Nancy. Désolé du décalage fâcheux entre IRL et rp. Ce post sera supprimé sitôt que les rps reprendront.

Cordialement,

LJD Einskaldir, administrateur.]

Colonel Messages : 2001 Date d'inscription : 03/12/2008 Localisation : Toul

Toujours avec ses compagnons d'arme, Palogar attendait patiemment la venue du Duc.

Il y avait bien peu de soldats présents...
Plusieurs visages étaient absents.

Peut-être sont ils toujours en retraite ?

Bien qu'il soit habitué à l'attente (ne dit-on pas que la première qualité du soldat est la patience ?), le fait qu'il reste au garde à vous commençait à devenir incommodant.
Doucement, il s'autorisa à déporter le poids du corps alternativement de la jambe gauche à la jambe droite.
Cela le soulagea un peu mais il était certain qu'il ne pourrait pas rester éternellement ainsi...

Qu'est-ce qu'il fait le Duc ?
Y va finir par venir j'espère...

Messages : 58 Date d'inscription : 20/05/2012 Age : 38 Localisation : Nancy

Sepa se présenta sur le lieu de l'accueil mais bon,comme il s'y attendait, peu de personne présente.

Muet, il salua de la tête le peu de personne présente

Colonel Messages : 2001 Date d'inscription : 03/12/2008 Localisation : Toul

Ah...

Palogar rectifia sa tenue pour se remettre à un garde à vous plus académique.
Il s'attendait à un discours mais au lieu de cela, le Duc regardait les quelques soldats présents sans dire un mot.

Le calme avant la tempête ?

Recrue Messages : 82 Date d'inscription : 18/03/2012 Localisation : Nancy

Clotillde voyait tout le monde arriver. Elle tentait de prendre des airs sérieux malgré son envie d'aller se promener au bras de son père pour profiter du moment, et éventuellement, lui parler aussi des réformes qu'elle voyait pour l'armée. Il fallait donner un peu plus de fantaisie dans ce campement. Elle lui fit un petit coucou discret, se retenant de venir l'embrasser. C'était le duc qu'elle voyait ici et non le père.

-Gaaaarde à vous !

Ultime retentissement d'un ordre pour le maintien du maigre rang présent. Le duc, après son couronnement récent, venait nous faire l'honneur d'une visite aussi traditionnelle que peu formelle. L'homme, visiblement déjà usé par la vie du Conseil et les railleries de la noblesse, passa promptement en revue les troupes, sans mot dire, sans même desserrer les dents. Seul un petit signe de sa tête signifiait son salut, et sans guère plus de cérémonie je le lui rendis.

La Cour demeurait muette, comme dans l'expectative, sans savoir que faire, dans l'attente d'un signe quelconque. Moi-même, percevant un certain malaise parmi la troupe, un trépignement chez ma remuante voisine Clotillde, je demeurais au salut militaire fixe, les talons impeccablement joints, regardant droit devant moi, sans rien apercevoir d'autre que la pierre sombre des murs de cette cour à laquelle on accédait que par une allée entre deux bâtiments élevés, au nord de la citadelle.

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